C’est une intervention par laquelle on aspire les excès de graisse situés juste sous la peau. On la pratique à l’aide d’un mince tube en acier inoxydable appelé canule, laquelle est branchée sur un aspirateur. Son but est de remodeler la silhouette. On pourrait dire que c’est une chirurgie de contour .
Pourquoi préfère-t-on des canules de petits calibres?
Parce qu’elles permettent de faire des incisions plus petites, qui ne nécessitent pas de points de suture et laissent s’écouler après l’intervention, le liquide anesthésique préalablement infiltré. De plus, elles pénètrent mieux le tissu graisseux, sont moins traumatisantes et assurent des résultats plus précis.
Doit-on pratiquer une anesthésie?
Absolument. Il s’agit toutefois d’une anesthésie locale. On peut donc vérifier le résultat immédiatement après l’intervention en examinant le patient debout. Ainsi, on peut apporter les retouches nécessaires qui donneront un résultat du premier coup. L ’anesthésie générale devrait être évitée en liposuccion moderne.
Quelles sont les parties du corps qui peuvent être liposcultées?
Toutes celles qui contiennent de la graisse sous-cutanée : le menton, la bosse de bison, le dos, les bras, l’abdomen, les flancs, les hanches, les cuisses, les fesses, les mollets, les seins (chez les hommes notamment), et autres localisations de dépôts graisseux dérangeants.
Est-ce que tout est bien expliqué avant l’intervention? Est-ce que le patient comprend bien out ce qui l’attend?
Dans notre clinique, des instructions extrêmement détaillées sont remises avant et après l’intervention. De plus, lors de la rencontre d’évaluation avec le médecin, celui-ci accorde au patient tout le temps nécessaire à sa bonne compréhension. Aussi, le patient peut appeler la responsable ou même le médecin, aussi souvent qu’il le désire, pour poser toutes les questions qui lui viennent à l’esprit. Cette responsable a elle-même subi la liposuccion, et peut donner des renseignements et des conseils à partir de sa propre expérience.
L’intervention est-elle douloureuse?
La seule chose qui pourrait entraîner un désagrément, c’est l’anesthésie locale qui amorce l’intervention. Pour minimiser ce désagrément, on anesthésie d’abord la peau avec une micro aiguille; on y fait des boutons dermiques. Une fois l’épiderme gelé, on peut introduire l’aiguille sans aucune douleur. Etcomme la graisse est peu innervée, on peut l’anesthésier à son tour sans trop d’inconfort. Quant à l’intervention elle-même, elle est indolore puisque la graisse est complètement gelée. Plusieurs patientes ont comparé l’expérience à un massage. Pendant l’opération, on fait la conversation sur un ton détendu. Après la liposuccion, l’anesthésie locale garde la patiente confortable pour 18 à 24 heures, puis, une sensibilité persiste pendant une semaine ou deux, selon le cas. Des analgésiques sont alors prescrits.
Qui doit être refusé pour une liposuccion?
Évidemment, il faut être en bonne santé pour recourir à la liposuccion. Puisqu’il s’agit d’une intervention purement esthétique, il serait inconcevable de risquer sa santé pour mieux paraître. Les patients avec des problèmes de foie ou de reins seront refusés à cause des grosses quantités de médicaments impliqués pour l’anesthésie, et qui sont éliminés par ces organes. De même les patients diabétiques ou ceux souffrant de saignements anormaux ou de troubles cardiaques. Mais les candidats les moins aptes à la liposuccion, et de loin sont les immatures psychologiques, ces personnes qui ont des attentes irréalistes, qui demandent des garanties absolues, qui veulent retrouver leur jeunesse perdue, qui espèrent l’impossible, qui ne mesurent ni le but, ni les limites de la liposuccion, qui veulent ressembler à leur idole.
Quels médicaments doit-on prendre en vue d’une liposuccion?
Chaque patient reçoit une prescription d’antibiotiques, pour prévenir toute possibilité d’infection, de même qu’un analgésique pour les premiers jours suivant la chirurgie. La veille de l’intervention, un léger calmant assurera une bonne nuit de sommeil.
Devrait-on suivre un régime avant?
C’est la dernière chose à faire. Si les tissus graisseux sont vidés de leur graisse, ils deviennent plus fibreux, le remodelage se fait moins bien, la peau a perdu de son tonus en ajoutant le risque de moins bien se rétracter.
Peut-on enlever beaucoup de graisse?
Il est rare qu’on ait à dépasser 3 litres par intervention. Mais un chirurgien expérimenté peut aller jusqu’à 5 litres dans des circonstances qui s’y prêtent et qui sont plutôt rares, par exemple au niveau du tronc, si le poids du patient le justifie.
Peut-on enlever toute la graisse?
Surtout pas. La graisse joue un rôle très important et, l’enlever complètement amènerait des complications fonctionnelles et esthétiques. Permettez-moi une citation du Dct Pierre Fournier, un des pionniers de la liposuccion : « Ce n’est pas la graisse qu’on enlève, mais celle qui reste qui détermine le succès de la liposuccion ». Il est déraisonnable d’enlever toute la graisse, mais laisser juste ce qu’il faut, c’est à cela qu’on reconnaît le talent du liposculpteur.
Peut-on remodeler plusieurs endroits à la fois?
Oui, mais le choix des sites demande expérience et discernement de la part du chirurgien. Il faut aussi considérer l’âge de la personne, son poids, son état de santé, ses attentes et le contexte global. De plus, il y a une limite à la quantité de médicaments nécessaires à une anesthésie locale, car ils deviennent toxiques si on dépasse le dosage permis. Prenons le cas d’une personne de poids moyen en bonne santé. On traite souvent trois sites au cours d’une même intervention : par exemple la culotte de cheval, les flancs et la partie interne de la cuisse.
La liposuccion exige-t-elle une hospitalisation?
Absolument pas, ce genre d’interventions peut très bien se faire dans une clinique extra hospitalière appelée CMS (clinique médicale spécialisée). On y sera d’ailleurs beaucoup plus à l’abri des microbes que dans un hôpital.
Est-ce qu’on est soumis à un régime alimentaire spécial après la liposuccion?
Non. Cependant, pour optimiser les résultats, bien guérir le traumatisme chirurgical et éviter les complications, il est recommandé de boire beaucoup d’eau et de suivre un régime équilibré : beaucoup de fruits et légumes, de même que des protéines, poissons, volailles, bien sûr sans exagération, car même les bonnes choses deviennent mauvaises, quand on en abuse.
Peut-on aller au soleil?
C’est préférable de s’en abstenir tant qu’il y a des bleus, soit pendant une période de plus ou moins deux semaines. Et cela, pour éviter toute possibilité de taches pigmentaires.
Est-ce qu’on peut subir plusieurs liposuccions?
Bien sûr, si on a beaucoup de sites à faire opérer. Par exemple, le tronc, puis les cuisses, puis les bras et mollets, les fesses, ainsi de suite. J’ai déjà pratiqué jusqu’à quatre liposuccions chez la même personne, au fil du temps.
Est-ce que la liposuccion doit être faite avant ou après les maternités?
La plupart consultent après leur maternité, mais il n’y a aucune objection à le faire avant, bien au contraire, la peau et les muscles ne seront que de meilleure qualité et les résultats encore améliorés, surtout si la patiente a tendance à prendre un poids excessif lors de ses grossesses.
La liposuccion fait-elle disparaître la cellulite?
Question qui revient fréquemment. Même si on ne peut garantir la disparition de la cellulite, on peut prédire que la surface de la peau s’améliorera presque à coup sûr, car les tissus étant pour ainsi dire moins tendus, ils donneront moins prise à la peau d’orange.
Est-ce bénéfique pour une personne obèse?
La liposuccion n’est pas un traitement de l’obésité généralisée, mais plutôt d’une obésité localisée, appelée adiposité. Elle n’a pas pour but de faire perdre du poids, mais plutôt d’amincir les courbes du corps. Cependant, les personnes souffrant d’une obésité modérée peuvent en bénéficier grandement. Fait à noter, la liposuccion est parfois le point de départ d’une perte de poids intéressante chez certains obèses avec très peu d’effort. On parle alors d’effet “starter”. Parmi les bienfaits pour l’obèse, on peut affirmer que la liposuccion apporte une amélioration du confort respiratoire, du sommeil et, sans contredit, d’un formidable regain d’espoir . On a déjà parlé également d’une régulation de l’insuline, d’une baisse des lipides plasmatiques et du cholestérol ainsi que d’une augmentation du métabolisme basal, mais il faudrait pour l’affirmer, documenter le tout avec des preuves supplémentaires.
La graisse qui a été retirée se reforme-t-elle?
Non, car on enlève aussi les cellules graisseuses et la graisse ne peut « se fixer » s’il n’y a pas de cellules graisseuses pour la recevoir. Ainsi personne n’engraissera jamais au niveau du front, parce qu’il n’y a pas de cellules graisseuses. Il faut ajouter cependant que le peu de cellules graisseuses qu’on doit laisser pour faire un travail esthétique peut se gonfler après la liposuccion, mais jamais au point de reformer l’adiposité qu’on a prélevée. Pour être plus précis, si votre adiposité faisait 5 cm d’épaisseur , et qu’on a laissé ½ cm, il se pourrait, en cas d’engraissement, qu’on se retrouve avec 1 cm, ce qui est bien loin des 5 cm précédents.
Dans ce cas, pourquoi reprend-on du poids après une cure d’amaigrissement?
Parce qu’un régime vide les cellules graisseuses, mais n’en élimine pas une seule. Or la cellule graisseuse (adipocyte) est programmée génétiquement pour se remplir de graisse, c’est son seul but, sa seule raison d’être dans la vie. C’est pourquoi, selon les statistiques, les obèses reprennent du poids dans 95 % des cas. Si on la vide tout simplement, la cellule graisseuse devient pour ainsi dire “déstabilisée”, c’est pourquoi, pour en venir à bout, il faut l’amputer, et c’est ce que fait la liposuccion : une amputation du tissu graisseux.
Comment la peau réagit-elle après une liposuccion?
Beaucoup mieux qu’après une cure d’amaigrissement. En effet, la canule de liposuccion irrite les tissus sous-cutanés, le derme plus précisément, et cela provoque une réaction importante de cicatrisation qui rétracte la peau, on parle de bio-stimulation. Il faut se rappeler que c’est la graisse qui fait pendre la peau et non l’inverse. Une fois la graisse enlevée, la peau ne demande qu’à remonter. Bien sûr, dans des cas extrêmes, où le tissu élastique est détruit, la peau ne pourra remonter . À part ces rares cas où l’on prend bien soin de prévenir le patient, la peau aura un aspect tout à fait normal.
Est-il nécessaire d’appliquer des pansements compressifs?
Oui, on porte une gaine pendant un mois environ. On doit la porter constamment durant les 72 premières heures; ensuite, durant le jour seulement. La liposuccion traumatise les tissus sous-cutanés qui doivent guérir . Or , c’est bien connu : une plaie qui n’est pas tenue fait mal et guérit mal. Cela signifie qu’une légère compression procure confort, analgésie et guérison plus rapide.
La guérison est-elle rapide?
Tout dépend de l’importance et du site de la liposuccion. Si elle a été faite à l’abdomen, l’œdème (en ure) peut persister entre deux à trois mois. Ailleurs, par exemple aux hanches ou à la culotte de cheval, les bienfaits sont visibles deux semaines après l’intervention.
La personne traitée doit-elle arrêter de travailler?
Si l’emploi n’est pas physique, par exemple un travail de bureau et que l’opération a lieu un vendredi, on pourra parfois retourner au travail le lundi suivant. Si l’emploi requiert des efforts physiques, ou qu’il s’agit d’une grosse intervention, comme le tronc, une semaine de repos pourra s’avérer nécessaire.
Et les cicatrices?
Les incisions sont tellement petites (4 mm) qu’on ne les voit pratiquement plus après quelques mois. De plus, lorsque c’est possible, on les fait dans des endroits cachés, tels le poil pubien, l’ombilic, le pli sous fessier.
Le résultat est-il définitif?
Cela va selon l’expérience du liposculpteur. S’il laisse beaucoup de graisse par crainte de trop en enlever , cette graisse devient de la “semence à engraissement”. S’il ne laisse que le minimum nécessaire à un parfait résultat, l’adiposité ne peut revenir . Cela ne veut cependant pas dire qu’on ne peut pas corriger ou améliorer une liposuccion dont le résultat est imparfait. Évidemment, en avoir trop enlevé sera beaucoup plus difficile à corriger que le contraire.
Qui peut pratiquer ce genre d’intervention?
Le Dct Giorgio Fischer , l’inventeur de la liposuccion, que j’ai déjà rencontré, a déclaré : “La liposculpture n’appartient à aucune spécialité chirurgicale. C’est un concept nouveau de chirurgie de la silhouette, qui utilise des instruments dont nous ne nous servons pas en chirurgie”. Dans cette perspective également, le Dct Pierre Fournier de Paris, chirurgien, et l’un des pionniers de la liposuccion, se demande si elle n’appartient pas à un nouveau spécialiste: le “liposculpteur”.
Le liposculpteur peut être tout médecin reconnu qui a l’entraînement requis et, surtout, des talents de sculpteur . Si votre choix s’arrête sur un liposculpteur qui a effectué des centaines d’interventions, voire des milliers, cela sera beaucoup plus sécurisant. Il y a une quinzaine d’années, j’ai passé quelques jours aux États-Unis, avec un chirurgien esthétique réputé, qui avait même travaillé trois ans au Brésil, avec le très renommé Dct Yvo Pitanguy, chirurgien des stars et des têtes couronnées. Ce chirurgien américain m’a confié dans un moment d’intimité : “En liposuccion, je m’améliore sans cesse et je rougis aujourd’hui de regarder mes résultats d’il y a deux ans !” D’où l’importance de choisir un liposculpteur qui en fait beaucoup, beaucoup, beaucoup. L’adage: « C’est en forgeant qu’on devient forgeron », est aussi vrai dans cette pratique.
Doit-il posséder beaucoup d’expérience ?
Évidemment il y a un commencement à tout, surtout que la liposuccion ne s’enseigne pour ainsi dire pas, elle s’apprend plutôt grâce à l’apprentissage. Pour être virtuose, un pianiste doit avoir du talent certes, mais surtout de la pratique. C’est la même chose dans le cas d’un chirurgien liposculpteur, même s’il regardait travailler un chirurgien pendant un an, cela serait comparable à regarder jouer un pianiste pendant un an, qu’aurait-il appris au juste ? L ’ engageriez-vous comme musicien à votre mariage ? Seule, la pratique le rendra apte à prévoir le résultat de chacun des gestes qu’il aura posés. De plus, il aura vu d’innombrables cas et saura mieux conseiller ses patients selon leur âge, la qualité de leur peau, les attentes réalistes, les sites à traiter , etc.
Peut-on prendre des bains après une liposuccion ?
Non, des douches seulement pour la première semaine. Les bains chauds peuvent augmenter l’en ure et pourraient favoriser l’infection, tant que les incisions ne sont pas bien fermées.
Est-ce qu’il y aura des bleus ?
Cette réaction dépend de chaque personne. Celles qui font des bleus à rien dans la vie courante en feront plus facilement. Pour les autres, tout dépend de l’importance de la liposuccion. Les bleus durent environ dix jours. Grâce aux petites canules, on ne fait pas de points de suture pour fermer les incisions. Ainsi, le liquide responsable des bleus peut couler à l’extérieur, ce qui constitue un avantage certain.
Y a-t-il des retouches?
En chirurgie esthétique, on ne peut toujours obtenir la perfection du premier coup. Dans ce cas, une légère retouche viendra corriger soit une légère asymétrie, un petit oubli ou une guérison qui ne s’est pas faite exactement comme on l’avait prévue. Les retouches sont quand même très peu fréquentes, je dirais 2 à 3 % des interventions. Le mot retouche est mal choisi, on devrait plutôt dire raffinement, touche finale.
Quel genre de complications peuvent se produire?
Elles sont très rares de la part d’un liposculpteur expérimenté.
L’hématome ou le sérome : il s’agit d’un épanchement de sang ou de liquide qui produit une légère élévation de la peau. Le traitement consiste à retirer ce liquide avec une seringue. Ça ne laisse aucune trace;
Des bleus ou de l’en ure des régions opérées : c’est temporaire et sans conséquences;
Des douleurs, des démangeaisons ou de l’inconfort. Ces symptômes sont normaux après toute intervention chirurgicale et sont très supportables. Ils disparaissent rapidement et répondent bien aux analgésiques
Des marbrures persistent sur la peau : en général on peut les enlever avec la lampe pulsée (IPL) ou avec un laser;
Des troubles de la sensibilité aux endroits opérés : les points sensibles sont rares, peuvent durer quelques mois et finissent toujours par disparaître;
L’infection est très rare, car la xylocaïne dont on infiltre les tissus pour les geler exerce une action germicide. De plus, on donne toujours un antibiotique en prévention;
On peut n’avoir pas assez enlevé de graisse, en avoir oublié : c’est très facile d’y retourner pour terminer le travail, mais il faut attendre six mois;
Enlever trop de graisse est plus compliqué, car il faut en réinjecter : cette complication est plutôt rare pour un chirurgien expérimenté;
Les embolies sont rarissimes et surviennent lors d’énormes liposuccions qu’il faut donc éviter. Le fait de se mobiliser rapidement et de bien s’hydrater après l’intervention permet de prévenir cette complication;
Les embolies graisseuses sont également très rares : elles pourraient survenir lorsqu’on fait une autre chirurgie en même temps, comme la lipectomie, ce qu’il est préférable d’éviter;
On pourrait également perforer un organe profond or, cela survient presque exclusivement sous anesthésie générale.
En résumé, la liposuccion comparée à toute autre chirurgie esthétique comporte peu de complications postopératoires; des données statistiques parlent de 68 cas sur mille, ce qui est moins de 1 %. Évidemment ces statistiques ne s’appliquent qu’à la liposuccion ambulatoire tumescente (avec anesthésie locale), tel que je la pratique depuis plusieurs décennies.
Quel genre de douleur suivra la liposuccion?
Tout d’abord, l’anesthésie locale agissant une douzaine d’heures, ce n’est que dans la soirée qu’une sensation d’inconfort pourra apparaître. Certains patients la comparent à un coup de soleil, d’autres disent qu’il y a une sensation d’avoir forcé, d’être raqué. D’autres par contre disent qu’après seulement deux jours, ils se sentent très bien sans prendre leurs analgésiques. La question de la douleur est très peu soulevée et les analgésiques prescrits y sont très efficaces. J’ai noté que plus le patient désirait ardemment cette liposuccion, moins ça faisait mal après. Il n’est pas rare d’avoir une sensation d’engourdissement aux régions liposculptées. Cela rentre toujours dans l’ordre après quelques semaines.
Quand peut-on reprendre l’exercice?
On peut prendre des marches dès le lendemain. Après une semaine, on pourra s’étirer et lever des poids légers. L ’aérobie pourra reprendre graduellement après deux semaines. Bien entendu, tout dépend de l’importance de la liposuccion. Il suf t de demeurer à l’écoute de son corps et d’agir en conséquence. Les efforts importants devraient être évités pendant les premières quatre semaines.
À propos des activités sexuelles?
Il n’y a aucune restriction à ce sujet. Possiblement que vous n’aurez pas le cœur à ça les premiers jours, mais ensuite votre corps vous le dira. Vous en êtes le seul maître.
Est-ce qu’on voit des résultats rapidement?
Tout dépend des sites. On constate un résultat souvent spectaculaire immédiatement après la liposuccion, mais ensuite il se peut que l’œdème (enflure)vienne masquer ce résultat pendant quelques semaines. Tel que mentionné plus haut, l’abdomen est le plus long à guérir , demeurant dur pendant au moins deux mois. Par exemple, après deux semaines, il est possible d’aller en vacances au bord de la mer .
Peut-on boire et fumer après une liposuccion?
L’alcool est prohibé une semaine avant et trois jours après la liposuccion. Après ces trois jours et pour la première semaine, un verre au quotidien ne devrait pas causer de dommages. Pour le tabac, il retarde la guérison, c’est bien connu puisqu’il interfère avec la circulation sanguine. Donc, moins vous fumez, plus vite vous guérissez… Si c’est impossible d’arrêter complètement, il serait sage de ne pas dépasser la consommation de cinq cigarettes par jour , les deux semaines précédant et suivant l’intervention. S’il faut faire un implant graisseux, le tabagisme empêche la nouvelle graisse de reprendre vie, pas une goutte ne restera…
Qu’arrivera-t-il si on reprendre du poids après la liposuccion?
Les endroits liposculptés ne pourront jamais reprendre leur volume antérieur, car les cellules graisseuses effectuée enlevées ne peuvent revenir. En effet, des cellules graisseuses ça ne repousse pas à l’âge adulte, c’est comme les dents. Pour le reste du corps, le poids s’y répartira comme s’il n’y avait pas eu de liposuccion, pas plus et pas moins.
Quel est le coût d’une liposuccion?
Étonnamment accessible, si on considère les bienfaits qu’on en retire. Souvent, c’est le même prix qu’une cure d’amaigrissement, alors que les statistiques vous apprendront que seulement un patient sur vingt gardera son nouveau poids, alors qu’avec la liposuccion, le résultat demeure. Je dirais qu’actuellement, au Québec, le coût d’une liposuccion, selon les critères mentionnés plus haut, peut varier de 2 500 $ à 5 000 $. Certaines cliniques demandent de 7 000 $ à 10 000 $ pour la même intervention, en tenant compte du coût de l’anesthésie générale. Mais vous savez quel est mon point de vue sur la question!
Peut-on réparer une liposuccion manquée?
Il est très rare qu’on ne puisse pas réparer ou à tout le moins améliorer une liposuccion mal réussie. Il est évidemment beaucoup plus facile de réparer des bosses que des trous, car pour combler un manque, il faut réinjecter de la graisse, donc il faut en trouver , la prélever d’une façon stérile. Signalons au passage qu’on peut congeler cette graisse pendant 2 ans. Puisque 40 % de la graisse “implantée” reprendra vie, il faudra envisager parfois en réinjecter une seconde fois ou une troisième fois.
Que choisir entre la lipectomie ou la liposuccion?
Klein affirme que dans 95 % des cas, même avec une peau asque, la liposuccion est préférable à la lipectomie. Voici 2 exemples où l’on a opté heureusement pour la liposuccion.
La liposuccion peut se pratiquer sur plusieurs parties du corps, partout où il y a des tissus graisseux situées juste sous la peau. On peut même sculpter plusieurs endroits au cours d’une même intervention, par exemple deux, trois et plus rarement quatre. Il est très important de savoir comment coordonner ces différents sites lors d’une même intervention. C’est là qu’un liposculpteur d’expérience pourra être très précieux. Mais pourquoi se limiter et ne pas faire le corps en entier en une seule intervention, vous demandez-vous peut-être? Ce serait fini une fois pour toutes, croyez-vous!
Il est important de le répéter dans un but pédagogique, il faut tenir compte de l’anesthésie dans ce genre de décision. La xylocaïne, cet anesthésique local que les dentistes emploient aussi, devient toxique au-delà d’une certaine limite. On ne peut donc dépasser , dans ce cas précis, 50 à 60 mg de cette substance par kilogramme de poids corporel. Parfois un seul site, par exemple un très gros abdomen, peut exiger à lui seul toute la quantité de xylocaïne qui nous est permise pour une intervention.
Aussi, il faut tenir compte que la liposuccion constitue un traumatisme pour le corps. Il faut minimiser ce traumatisme, savoir le doser de façon à permettre au corps de guérir , et de récupérer en toute sécurité. En guise de comparaison, vous savez qu’un corps brûlé sur 20 % de sa superficie n’est pas en danger , alors qu’il en serait tout autrement d’une brûlure sur 60 % de la superficie. Il en est ainsi pour la liposuccion, si on la veut sécuritaire.
Le chirurgien additionne son expérience et son discernement pour prendre de sages décisions au bénéfice de son patient, en aspirant une quantité de graisse équivalente à 4 % ou 6 % du poids total du corps sur une superficie de 20 % à 25 %.
Énumérons maintenant les parties du corps : le menton, les seins (hommes et femmes), les bras, l’abdomen, le dos, les flancs, les fesses, les cuisses, les genoux et les mollets. Voici un survol des interventions possibles concernant chacun de ces sites. Au l des prochains chapitres, nous nous étendrons davantage sur ces possibilités qu’offre la liposuccion, avec photos et dessins à l’appui.
La liposuccion du menton
Il est très fréquent qu’avec l’âge, les gens accumulent de la graisse au niveau du menton, de la face et des joues. Certaines personnes ont une tendance
héréditaire très forte à développer une accumulation disgracieuse à ce niveau. La liposuccion heureusement peut être très utile pour corriger ce type de problème. Tout gras logé à ces endroits peut donner l’impression que la personne a beaucoup trop de peau, mais en général, celle-ci réagit très bien à la liposuccion. Cependant, si la personne est âgée et que sa peau est vraiment très étirée, une opération de redrapage du cou (face-lift) pourra s’avérer nécessaire.
S’il est un endroit du corps où la liposuccion ressemble parfois à un miracle, c’est souvent justement au niveau du menton. Certaines personnes, qui n’avaient pratiquement pas de menton, en ce sens qu’elles avaient une ligne droite à partir du menton jusqu’à la base du cou, furent sidérées lorsqu’on a comparé les photos avant et après. Il est incroyable de constater le rajeunissement que peut apporter une liposuccion chez ces personnes. Autre avantage de la liposuccion du menton, c’est le retour au travail après un jour ou deux de convalescence. Par exemple, on pratique la liposuccion un vendredi, et dès le lundi, il est possible de retourner à son travail.
Il existe deux types de double menton :
D’abord le double menton graisseux. Je le caractérise par un bourrelet très palpable, un pli épais lorsqu’on pince la peau sous le menton. Ce cas répondra bien à la liposuccion;
Il existe en outre le double menton cutané qui lui est un pur signe de vieillissement, en ce sens que c’est la peau qui est descendue et étirée. D’ailleurs lorsque l’on pince la peau, le pli cutané est très mince. La liposuccion, ici, n’est pas recommandée.
Après la lipoaspiration, la peau ne formera plus une ligne droite entre le menton et la base du cou, mais formera un angle plus agréable à regarder , et
plus jeune d’apparence.
La liposuccion des bras
Certaines personnes accumulent un excès de gras au niveau du bras, surtout à sa face postérieure. On peut voir cela entre autres chez des gens qui ont perdu et regagné du poids à plusieurs reprises dans leur vie. Certaines personnes traînent avec elles cette hérédité malencontreuse.
La liposuccion des bourrelets
Des bourrelets un peu partout sur le corps peuvent très bien se liposculpter. Un endroit de prédilection pour ces bourrelets se situe chaque côté du soutien-gorge, étant accentués et mis en relief par ce dernier. Je le fais presque toujours, lorsque je fais le tronc, c’est-à-dire, abdomen, hanches et une
partie du dos.
De même à la partie antérieure de la jambe, juste sous les genoux, il existe souvent un malheureux bourrelet, qui répond très bien à la liposuccion.
Certaines femmes (je ne l’ai jamais vue chez les hommes) ont une bosse à la base postérieure du cou, qu’on appelle vulgairement bosse de bison.» Cette bosse graisseuse répond bien à la canule de liposuccion et donne de très beaux résultats.
La liposuccion de l’abdomen
L ’abdomen est le site le plus populaire en liposuccion. Surtout que cette zone intéresse également les deux sexes.
Chez plusieurs personnes, l’hérédité et bien d’autres facteurs font en sorte que la graisse s’accumule très facilement à cet endroit. Heureusement la liposuccion peut y être d’un grand secours, même chez des personnes âgées, car tous s’entendent pour dire que la qualité de vie est empoisonnée par ce problème. J’ai même vu un cas pathétique où j’ai dû faire l’intervention en deux phases, à deux mois d’intervalles en enlevant 4 litres de gras à chaque intervention. Il est très important de rappeler ici que la liposuccion ne peut aucunement corriger des muscles en perte de tonus. Il est également capital, au moment de la consultation, de faire un bon diagnostic, et surtout de bien expliquer aux patients, les tenants et aboutissants de l’intervention. L ’ honnêteté du chirurgien a toujours sa place en liposuccion, comme ailleurs évidemment, sinon encore plus dans cette importante décision. Un patient vous sera toujours reconnaissant de lui avoir tout dit, avant plutôt qu’après.
Comme je l’ai déjà mentionné, un bon diagnostic s’avère primordial, lorsque les muscles abdominaux sont faibles. En effet, très souvent la bedaine de bière » ou autres gros ventres durs, sont causés par de la graisse située derrière le muscle, où bien sûr le liposculpteur n’a aucun accès.
Dans ces cas où la graisse se cache derrière le muscle, par la force des choses, ce muscle est toujours bombé ». On pourrait dire en langage vulgaire que le muscle est éventé, un peu comme une chambre à air de voiture, trop étirée. À ce moment-là, la liposuccion ne donnera pas un ventre plat, puisque le muscle était déformé avant la liposuccion, et qu’il le restera après la liposuccion.
Certaines personnes se présentent à la consultation avec un tablier graisseux considérable, leur cachant parfois le pubis. Comment se comportera la peau
après l’intervention?
Eh bien, croyez-le ou non, grâce à la liposuccion supercielle inventée par Gasparotti , la peau remontera. Évidemment, elle ne remontera peut-être pas toujours complètement, mais il y aura à coup sûr une belle amélioration. J’ai vu des tabliers de 7 à 8 pouces ou 20 cm de longueur , disparaître complètement après la liposuccion, car il est important de comprendre que ce n’est pas la peau qui fait pendre la graisse, mais la graisse qui fait pendre la peau, et si on enlève cette graisse, le tour est joué.
Autrefois, on faisait d’emblée une lipectomie (chirurgie du tablier graisseux) dans ces cas, mais aujourd’hui, avec le développement de la liposuccion, je dirais qu’il faut presque toujours commencer par la liposuccion, et si la peau ne remonte pas complètement, il sera très facile par une intervention minime, d’enlever cet excès de peau d’un centimètre ou deux.
À ce propos, Klein a dit lors d’un congrès de liposuccion: “Prenez cent patients cédulés pour une lipectomie, transférez-les en liposuccion et cinq seulement auront besoin d’un redrapage de peau”.
La liposuccion est une intervention presque toujours bénigne si on la compare avec la lipectomie, une chirurgie lourde, qui se fait presque toujours sous anesthésie générale.
Si on voulait parler de qualité de peau, je dirais que la peau abdominale, surtout sous l’ombilic, est d’une qualité exceptionnelle. En effet, n’oublions pas que cette peau se tend à chacune des grossesses et qu’elle se rétracte progressivement après l’accouchement. Vous voyez souvent des femmes qui ont eu quatre ou cinq enfants et qui ont un ventre encore très ferme. Donc, cette distension abdominale est due strictement au volume de la graisse, qui une fois traitée par la liposuccion, permettra à la peau de se rétracter très bien. Souvenons-nous encore une fois que c’est la graisse qui a fait descendre la peau, et non pas le contraire. Libérer la peau de cette masse de graisse, et ce sera une satisfaction agréable de la voir remonter.
Parfois les patients n’ont pas une excellente mémoire de leur physique d’avant la liposuccion. Cette jeune patiente avait appelé mon infirmière pour se plaindre que cinq mois après sa liposuccion elle n’avait encore aucun résultat visible. Mon infirmière lui dit de revenir me voir pour faire les photos comparatives.
Les cicatrices chirurgicales sont très souvent améliorées par la liposuccion. En fait, elles constituent des adhérences et la canule de liposuccion en passant sous la cicatrice la libère en partie et la rend beaucoup moins visible.
La liposuccion des seins chez les hommes
J’ai souvent des consultations pour ce problème, qu’on appelle en langage savant de la pseudo-gynécomastie. Certains hommes, peu importe l’âge, ont en effet un excès de graisse au niveau des seins qui ferait l’envie de beaucoup de femmes. En général, ces hommes sont extrêmement gênés par cette disgrâce qui leur fait dire docteur , si ça continue, j’aurai besoin d’une brassière », et qui surtout les retient de se dénuder le thorax en public.
Eh bien, dites-vous messieurs, que ces seins masculins se traitent bien en liposuccion et qu’on obtient en général d’excellents résultats. Avec quel plaisir ces hommes pourront mettre un T -shirt après l’intervention, et surtout pouvoir ensuite l’enlever !
La liposuccion des cuisses
Comme nous l’avons vu au début du volume, la liposuccion fut inventée justement pour régler les problèmes de la culotte de cheval. Autrefois, on faisait une distinction entre la vraie et la fausse culotte de cheval, ne recommandant pas l’intervention dans les cas de fausse culotte de cheval. La fausse culotte de cheval est due à une ptose des muscles fessiers. Pour faire le diagnostic, il s’agit de contracter les muscles fessiers, et la fausse culotte de cheval disparaît, du moins en partie. Maintenant, on ne fait plus cette distinction et même une aspiration de 50 cc de chaque côté peut faire une différence intéressante pour la patiente.
La vraie culotte de cheval, celle qu’on rencontre le plus souvent, est une bosse de graisse située à la région supéro-latérale de la cuisse. C’est évidemment une excellente indication à la liposuccion. Il existe des culottes de cheval où on enlève à peine de 50 cc à 100 cc de graisse, et d’autres énormes où on peut enlever jusqu’à 1000 cc de graisse de chaque côté. Les résultats sont excellents. Le port du jean et du bikini après l’intervention devient un véritable plaisir pour celles qui en avaient été privées depuis longtemps.
La déformation en violon
Après l’abdomen, la deuxième plus grande cause de consultation en liposuccion est justement cette déformation en violon. Elle associe trois anomalies.
Des flancs proéminents, que certains appellent poignées d’amour;
Une culotte de cheval plus ou moins prononcée;
Une dépression entre ces deux adiposités, ou entre ces deux bosses où il y a très peu de graisse, et qui fait un peu comme une vallée entre deux montagnes; c’est la dépression iliaque.
Pour la femme affligée de cette déformation extrêmement fréquente, car en partie physiologique, l’intervention est très simple. On fait nos incisions, une ou deux dépendant du cas, dans la vallée, entre les deux “montagnes graisseuses”. On peut donc par la même incision, faire le flanc en aspirant vers le haut, et la culotte de cheval, en aspirant vers le bas. Et le tour est joué…Voilà une décision valorisante.
Dans les deux semaines qui suivent l’intervention, on voit apparaître, si la morphologie de la patiente le permet, ce que j’ai appelé “La ligne Claudia Schiffer”, qui est une ligne parfaite, qui part de la hanche et se rend jusqu’au genou externe, sans interruption.
La liposuccion de la cuisse totale
Pour les patientes qui ont réellement de grosses cuisses, on peut liposculpter les cuisses au complet, c’est-à-dire, l’antérieur , l’extérieur et l’interne. La face postérieure se prête moins à la liposuccion, entre autres pour des raisons techniques et physiopathologiques.
La liposuccion de la cuisse totale est une longue intervention, et elle demande beaucoup d’expérience de la part du liposculpteur. En effet, elle intéresse presque toute la cuisse, et la gauche et la droite doivent bien sûr être identiques. C’est très important de pouvoir faire lever la patiente après l’intervention, pour apprécier le résultat, et faire les retouches immédiatement, en cas d’asymétrie. Si on travaillait sous anesthésie générale, cette vérification serait impossible, et les résultats incertains.
La liposuccion de la banane sous-fessière
Lorsqu’on parle des cuisses, il est important de mentionner la “banane sous-fessière”. Celle-ci est le petit bourrelet horizontal, en forme de banane, vous l’avez deviné, situé juste sous la fesse. Pas facile à faire disparaître, mais il peut grandement s’améliorer. Lorsque la banane sous-fessière est très dure, c’est qu’elle sert de support à la fesse et la traiter d’une façon trop radicale pourrait faire descendre la fesse. Un chirurgien d’expérience ne fera pas cette erreur.
La liposuccion du bourrelet interne de la cuisse
À l’intérieur de la cuisse, juste sous le pubis, certaines femmes ont une accumulation de graisse, très inesthétique, et même nuisible au niveau fonctionnel, car lorsqu’elles marchent, il se produit un frottement qui peut les blesser parfois, surtout durant la saison chaude. Certains hommes peuvent aussi présenter ce problème. La liposuccion donne ici d’excellents résultats, même avec une peau de mauvaise qualité. Il faut cependant être très prudent lorsque la patiente approche de la soixantaine, car la peau pourrait se redraper de façon imprévisible.
La liposuccion des mollets et les chevilles
Ces sites anatomiques répondent bien à la liposuccion. L ’inconvénient, pas très grave, c’est que les résultats sont plus longs à percevoir après l’intervention. Alors que les flancs ou la culotte de cheval sont très satisfaisants après quelques semaines (j’ose même con er avoir fait une liposuccion sur une danseuse nue qui a pu s’exécuter deux semaines après sa chirurgie), les mollets peuvent mettre plusieurs mois à bien guérir.
De grosses chevilles, de gros mollets, ainsi que de gros genoux, donnent l’apparence de jambes en “poteaux”. Des résultats magnifiques peuvent
être obtenus dans ce cas.
La liposuccion des genoux
Les genoux peuvent accumuler de la graisse à deux endroits; à la partie interne et à la partie antérieure, juste au-dessus de la rotule, que certains appellent la palette du genou ». Ces deux cas peuvent très bien se corriger par la liposuccion. Dans certains cas, il y a tellement de graisse à l’intérieur du genou, que les patientes nous disent que leurs genoux frottent, ce qui amène un grand inconfort. Et aussi pour dire la vérité, un genou graisseux n’est pas très. Certaines personnes qui pensaient que leurs genoux étaient gros parce qu’elles avaient de gros os sont très surprises de voir de magnifiques
résultats après une liposuccion.
La liposuccion des fesses
Certaines personnes ont tendance à accumuler de la graisse au niveau des fesses, entre autres lorsqu’elles vieillissent. Chez d’autres, chez qui la nature a été très généreuse au niveau de la graisse, elles ont des fesses qui les désolent, surtout lorsqu’elles portent un pantalon. Qu’elles se rassurent, la liposuccion donne d’excellents résultats à ce niveau. Parfois, la liposuccion des fesses devient nécessaire, lorsqu’on a fait la liposuccion des cuisses auparavant. À ce moment-là, les fesses paraissent plus projetées » maintenant que les cuisses sont amincies.
Souvent le volume des fesses est très convenable, mais leur apparence trouée fait le déplaisir des patientes. Une canule spéciale, la Toledo permet de couper les adhérences responsables de cet aspect troué.
La liposuccion du tronc
Une intervention qu’on pratique très souvent, et qui consiste à liposculpter le thorax au complet, sauf les seins, c’est-à-dire l’abdomen, les flancs, les hanches et une grande partie du dos, donne un résultat extraordinaire. J’ai vu parfois une diminution de plusieurs pouces ou centimètres de tour de taille. La joie de ces patientes lorsqu’elles se présentent à leur visite postopératoire, est belle à voir.
Des cas extrêmes
Parfois, des gens présentent des malformations graisseuses importantes qui dépassent le domaine esthétique. Vous êtes leur dernier espoir . Vous devez user de votre jugement, bien expliquer le résultat possible et faire pour le mieux. Chacun de ces cas a permis d’améliorer la qualité de vie de la patiente… bien au-delà de ce que l’observateur peut en penser, car vivre avec des masses anormales constitue souvent une véritable remise en question quotidienne.
Le CoolSculpting et la liposuccion sont tous deux utilisés pour réduire la graisse.
Les deux procédures enlèvent de façon permanente la graisse des zones ciblées.
Sécurité :
Le CoolSculpting est une procédure non invasive qui peut affiner votre silhouette sans chirurgie et sans temps de récupération. Les effets secondaires sont habituellement mineurs.
Le Coolsculpting est un traitement de remodelage du corps qui utilise le froid pour détruire de façon permanente le gras sous la peau
Vous pourriez avoir des ecchymoses ou une sensibilité cutanée à court terme après le CoolSculpting. Les effets secondaires disparaissent habituellementen quelques semaines.
La liposuccion est une INTERVENTION chirurgicale. Réalisée sous anesthésie LOCALE. Les effets secondaires possibles sont les ecchymoses, la douleur localisée et l’œdème.
Commodité :
Le CoolSculpting se fait en clinique. Chaque séance dure entre 35 et 75 minutes selon la région à traiter. Vous aurez besoin de plusieurs séances afin d’atteindre l’objectif ciblé.
La liposuccion se déroule en salle opératoire. L’intervention chirurgicale dure d’une à deux heures. Une seule intervention suffit à moins que vous désirez traiter une autre région corporelle.
Les résultats du CoolSculpting complets se verront à partir de 3 mois. Liposuccion : résultats finaux à 6 mois
Coût :
Le prix d’un plan de traitements de CoolSculpting débute à 750$ et + selon la taille de la région à traiter et l’objectif attendu.
Le prix de la liposuccion se détaille à partir de 4000$ (le montant est déterminé lors de votre évaluation) selon la région à traiter.
Efficacité :
Le CoolSculpting peut éliminer jusqu’à 27 % des cellules graisseuses d’une partie du corps d’une personne, par traitement.
La liposuccion élimine 100% de la graisse qui a besoin d’être enlevée.
Les deux procédures détruisent de façon permanente les cellules graisseuses dans les zones traitées, mais vous pouvez encore développer de la graisse dans d’autres parties de votre corps.
Vue d’ensemble
La liposuccion et le CoolSculpting sont deux procédures médicales qui éliminent le surplus de gras de façon permanente. Par contre, il existe certaines différences entre les deux.
Comparer CoolSculpting et Liposuccion
Procédure de CoolSculpting
Le CoolSculpting est une procédure médicale non invasive également connue sous le nom de cryolipolyse. Il aide à éliminer les cellules graisseuses supplémentaires sous votre peau sans chirurgie.
Au cours d’une séance de CoolSculpting, l’appareil aspire la zone à traiter pour ensuite la refroidir. Son principe repose sur une température de froid contrôlé afin de ne pas endommager les autres cellules. Les résultats apparaissent après quelques séances, mais les résultats finaux après quelques mois.
Le CoolSculpting est une intervention non chirurgicale. Cela signifie qu’il n’y a pas d’anesthésie donc aucun temps de récupération et aucune incision, donc pas de cicatrices.
Procédure de liposuccion
La liposuccion est une intervention chirurgicale. L’équipe chirurgicale utilise la technique de tumescence, donc une anesthésie locale. Une petite incision est faite dans la peau et une canule d’aspiration est introduite pour aspirer la graisse d’une zone spécifique de votre corps.
Combien de temps dure chaque procédure?
CoolSculpting
Il n’y a pas de temps de récupération nécessaire pour le CoolSculpting. Une séance dure environ une heure. Vous aurez besoin de quelques séances réparties sur plusieurs semaines pour obtenir les meilleurs résultats, mais vous commencerez à voir les premiers résultats quelques semaines après votre première séance.
La plupart des gens voient les résultats complets de CoolSculpting trois mois après leur dernière intervention.
Liposuccion
La plupart des gens n’ont besoin que d’une seule liposuccion pour voir les résultats. L’intervention chirurgicale dure une à deux heures, selon la taille de la zone traitée. Il s’agit d’une intervention en consultation externe, ce qui signifie que vous êtes en mesure de rentrer chez vous le jour même de votre chirurgie.
Le temps de récupération est habituellement de quelques jours. Suivez toujours les recommandations de votre équipe de soins en matière de récupération, qui peuvent inclure le port d’une gaine ou des activités restrictives. Vous devrez peut-être attendre de 2 à 4 semaines avant de pouvoir reprendre une activité physique intense en toute sécurité. Cela peut prendre plusieurs mois avant que les résultats complets ne soient perçus à mesure que l’enflure diminue.
Comparaison des résultats
La liposuccion a toujours été une discipline chirurgicale esthétique et ces dernières années, il y a eu une évolution remarquable avec une meilleure compréhension de l’anatomie qui mène à toute une série de nouvelles méthodes plus fiables pour la pratiquer et obtenir des résultats incroyables. Voilà pourquoi il n’est surprenant que la liposuccion soit devenue l’intervention esthétique la plus pratiquée au monde.
Les deux procédures sont comparativement efficaces lorsqu’il s’agit d’éliminer les graisses. Ni l’une ni l’autre procédure ne peut améliorer l’apparence de la cellulite ou de la peau flasque.