Liposuccion moderne

La liposuccion moderne qu’on devrait plutôt appeler liposculpture, est une technique chirurgicale qui permet de transformer la silhouette en agissant sur le tissu graisseux. certains l’appellent une chirurgie de contour . En effet, la silhouette, à part quelques crêtes osseuses, est déterminée par la graisse sous-cutanée, qui dans certains cas, peut atteindre une épaisseur considérable et détruire complètement cette silhouette. Si vous pouvez enlever de la graisse là où il y en a trop, et même parfois en remettre là où il en manque, eh bien, vous assistez à une véritable transformation : un rêve d’équilibre et d’harmonie qui devient réalité.

Après avoir infiltré la zone à traiter avec la liqueur de Klein , le chirurgien fait de très petites incisions ne dépassant pas 4 mm, qui laisseront très peu de traces, sinon aucune, lorsqu’elles sont faites par exemple, dans le poil pubien, l’ombilic ou le pli sous-fessier . Par ces mini-incisions, on introduit une canule, c’est-à-dire un tube en acier inoxydable, à bout arrondi, et percé d’un ou de plusieurs orifices. La canule est reliée par un tube transparent en matière plastique, très malléable, à une espèce d’aspirateur . Le chirurgien fait faire à cette canule un mouvement de piston, c’est-à-dire un mouvement de va-et-vient, perçant des tunnels dans le tissu graisseux juste sous la peau.

Ces tunnels graisseux se vident à mesure dans le tube, et sont aspirés dans une bouteille graduée. Ainsi le tissu graisseux va peu à peu s’affaisser , et la masse qui causait la disgrâce, par exemple un gros ventre ou une culotte de cheval, finira par être complètement succionnée et aplatie.

Comme ces canules sont d’un diamètre très petit, 2 ou 3 mm, parfois 4, pour un gros ventre, effectué par une main expérimentée, le travail laissera une peau régulière et selon l’importance de la liposuccion, la silhouette pourra être complètement transformée.

La liposuccion ambulatoire tumescente, telle que pratiquée aujourd’hui, permet d’enlever des excès de gras, à peu près n’importe où sur le corps, lesquelles masses graisseuses sont particulièrement résistantes à la diète et à l’exercice. La liposuccion tumescente permet d’éviter l’anesthésie générale, et surtout les risques associés à ce type d’anesthésie. La technique tumescente, telle que décrite par Klein , est extrêmement sûre grâce à l’anesthésie locale et aux canules beaucoup plus délicates.

De plus, elle entraîne moins de bleus et de pertes sanguines, et permet une guérison beaucoup plus rapide et plus confortable. Elle produit des résultats bien supérieurs à ce qu’on a connu autrefois avec la liposuccion, que Klein appelle « antédiluvienne ».

Cette technique permet d’extraire 2 à 4 litres de graisse (4 à 8 livres) par intervention, sans anesthésie générale, et avec très peu de pertes sanguines.

Exceptionnellement, on peut aller jusqu’à 5 litres lorsque les circonstances s’y prêtent. Pour travailler de façon sécuritaire, le volume de graisse qu’on pourra retirer est fonction du poids total du corps. Ainsi, on pourra retirer en une seule intervention, 4 % à 6 % du poids total du patient. Par exemple, chez une patiente de 65 kilos, cela donne un volume de plus ou moins 3 litres de graisse.

Sans être exceptionnelle, une récolte de 3 litres ne survient pas tous les jours dans une clinique de liposuccion. Pensez qu’avant la découverte de la tumescence, on pouvait à peine retirer un litre (2,2 livres) par intervention, qu’il y avait souvent transfusion sanguine, une longue convalescence et un réveil en, à cause de l’anesthésie générale.

Tout cela vous explique pourquoi la liposuccion est devenue l’intervention le plus pratiquée au monde en chirurgie esthétique.

On peut ajouter qu’elle entraîne très peu d’interruption de la vie sociale. Par exemple, une culotte de cheval opérée le vendredi, permettra un retour au travail le lundi suivant. La plus grosse liposuccion, par exemple un tronc où l’on retirerait 5 litres de graisse (ce qui est rarissime), ne demanderait pas plus d’une semaine de convalescence, pour un patient dont le travail n’est pas trop
physique.

Il m’arrive parfois de former des médecins en liposuccion. Voici les deux conseils que je leur donne, en les introduisant dans le monde de la liposuccion.

Pour que vos patients soient réellement satisfaits :

  • Vous devez enlever le plus de graisse possible;
  • Vous ne devez jamais en enlever trop.

Évidemment, cela est dit avec humour , mais c’est la pure vérité. Nos patients ont une haine viscérale de la graisse et nous répètent : S’il vous plaît docteur , enlevez-en le plus possible, enlevez-la toute cette mauvaise graisse. »

Mais toute l’enlever serait une catastrophe, car il faut en laisser une ne couche pour galber le corps, pour adoucir les contours, car c’est la graisse qu’on laisse qui sera belle à regarder , celle qu’on enlève s’en va à l’incinérateur . Il faut avant tout créer l’harmonie et non une apparence décharnée. Il n’y a pas de surfaces planes sur le corps humain, seulement du concave ou du convexe.
Parfois, avec la liposuccion, on fait du concave avec du convexe, par exemple aux poignées d’amour .

De plus, trop ou tout enlever conduirait à des adhérences de la peau, qui donneraient un effet raboteux », semblable à du cuir repoussé. Je dis à mes élèves : Pas assez vous mènera au purgatoire, trop, vous mènera en enfer; mais si vous faites preuve de jugement et d’équilibre comme je vous l’enseigne, ce sera le ciel pour vous, et pour vos patients. »

Plus grande est l’expérience du liposculpteur, plus grande sera la quantité de graisse qu’il pourra enlever tout en restant dans les limites acceptables sans créer de risques inutiles. Un liposculpteur inexpérimenté aura peur de trop en enlever et préférera jouer à savoir mesurer son intervention avec une prudence exagérée conduisant à des résultats décevants.

Plus grande est l’expérience du liposculpteur, plus grande sera la quantité de graisse qu’il pourra enlever tout en restant dans les limites acceptables sans créer de risques inutiles. Un liposculpteur inexpérimenté aura peur de trop en enlever et préférera jouer à savoir mesurer son intervention avec une prudence exagérée conduisant à des résultats décevants.

Il faut se méfier des nombreuses contrevérités qui courent et qui ont la vie très dure au sujet de la liposuccion.

  • Il est préférable de maigrir avant. C’est une grosse erreur, car les résultats seront mitigés et la peau se redrapera moins bien;
  • L’anesthésie générale fait un meilleur travail. Au contraire, sous anesthésie locale, la patiente se déplace beaucoup plus facilement sur la table et il est plus facile d’atteindre les moindres recoins avec la canule. De plus, on peut faire lever la patiente après l’intervention pour vérifier le travail et effectuer des retouches immédiatement;
  • Laisser les incisions ouvertes peut causer des infections. Ça n’a aucun rapport, car le flux de liquide se fait de l’intérieur vers l’extérieur et non le contraire. De plus, garder à l’intérieur ce surplus de liquide mêlé à du sang est un excellent milieu de culture pour les microbes;
  • Un chirurgien fait un meilleur liposculpteur. La chirurgie consiste à couper , coudre, disséquer , explorer , alors qu’en liposuccion on fait de la sculpture avec des instruments complètement différents. Ce sont deux disciplines spécifiques. Qui affirmerait sérieusement que les plombiers font de meilleurs électriciens ?
  • À l’abdomen si la peau est douteuse, on fait d’emblée la lipectomie. Il s’agit d’une erreur grossière, car dans 95 % des cas, même avec une peau incertaine, on n’a pas besoin d’un redrapage de la peau après une liposuccion.

Votre profil peut emprunter différentes formes:

Ces différentes formes, certaines plus que d’autres, avec une mauvaise alimentation et un manque d’exercise, pourront s’accentuer et devenir disgracieuses. La bonne nouvelle c’est qu’il existe une solution : la liposuccion !

Source: LA LIPOSUCCION| Tout ce qu’il faut savoir avant, pendant et après – Dr André Dupuy

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