La distribution de la graisse chez l’humain

Personne ne doute que la façon dont la graisse est distribuée chez chaque individu déterminera son « image corporelle » d’une façon inimaginable. Cela, les professionnels de la mode l’ont compris depuis belle lurette, et comme un corps mince et longiligne est plus facile à habiller , ils nous ont imposé ce modèle à grand renfort de publicité.

L ’immense popularité de la liposuccion lui vient en grande partie de ce qu’elle fait rêver à ce modèle et aussi du fait qu’elle n’enlève pas seulement la graisse, mais surtout son contenant, cette fameuse cellule graisseuse responsable de la silhouette, car sans elle, la graisse ne peut plus nous envahir », si vous me permettez l’expression.

Selon sa distribution sur le corps, la cellule graisseuse donnera l’image féminine ou l’image masculine. Mais on devrait dire plutôt : forme gynoïde et forme androïde, puisque chaque sexe peut revêtir les deux formes. En effet, des femmes pourront être androïdes : petites cuisses et ventre arrondi, alors que des hommes pourront être gynoïdes, c’est-à-dire avoir de grosses cuisses et des fesses bombées.

Lorsque l’obésité se concentre à la partie inférieure du corps, on obtient la forme gynoïde typique de la femme, et responsable de la culotte de cheval et de la déformation en violon. Si l’obésité se situe au niveau du tronc, on aura la forme androïde responsable des gros ventres, bedaines de bière et tabliers graisseux.

Comme on sait qu’après la puberté, le nombre de cellules graisseuses cesse de croître, c’est surtout avant la puberté qu’il sera important d’avoir une diète équilibrée pour éviter une surpopulation » de ces petites usines à engraissement, qui donnera lieu à l’obésité hyperplasique, c’est-à-dire une obésité occasionnée par un trop grand nombre de cellules graisseuses. Si vous possédez un nombre incalculable de ces cellules, le combat contre l’obésité sera une lutte à finir toute votre vie, et l’hérédité aidant, vous aurez plus de chance de développer des disgrâces telles la culotte de cheval, un gros ventre, des poignées d’amour et autres excès localisés. Puisqu’en bas âge l’alimentation dépend des parents, ceux-ci seront en grande partie responsables des conséquences
que nous décrivons.

Après la puberté, le nombre de cellules graisseuses reste xe, mais elles peuvent se remplir plus ou moins de graisse, ce qui fait toute la différence. À ce moment-là, on parle d’obésité hypertrophique. Les cellules graisseuses sont en nombre raisonnable, mais elles sont remplies de graisse à pleine capacité. Une personne à la diète pendant une longue période de temps finira par maigrir d’un peu partout, tout en conservant son modèle héréditaire, comme la culotte de cheval. Mais si la diète ne dure qu’une semaine, ce qui est souvent le cas, seule la graisse du ventre sera attaquée et commencera à diminuer , car c’est cette graisse qui réagit d’abord à l’amaigrissement, puisque le métabolisme y est plus important. Des études ont démontré que la graisse située à la partie externe de la cuisse, non seulement commencera à fondre beaucoup plus tard dans la diète, mais, développera même une résistance à l’amaigrissement. De plus, les acides gras qui composent cette graisse hors circuit », diffèrent chimiquement des autres graisses corporelles.

C’est pourquoi nous avons constaté que seule la liposuccion peut venir à bout de la culotte de cheval. L’amaigrissement, non seule ment ne permet qu’un résultat passager, mais il laissera bien en place les déformations préexistantes,quoi qu’en plus petit.

Certaines personnes, même minces, présentent des dysharmonies au niveau de la silhouette comme la déformation en violon », qui leur est insupportable. Il faut cependant ajouter à leur décharge que la mode des vêtements fort ajustés ou avec des tissus moulants met exagérément en évidence certains petits défauts, les rendant encore plus visibles et désagréables.

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