Comme nous l’avons démontré, grâce à la méthode tumescente mise au point par Klein, la liposuccion est devenue un procédé chirurgical pratiqué sur une base régulière, avec très peu de complications, une perte minime de sang et des résultats esthétiques très intéressants.
Des patients de tous âges et de tous gabarits défileront en consultation dans l’espoir qu’une liposuccion fera disparaître leurs complexes. De plus, avec la technique supercielle de Gasparotti , même les peaux vieillies et en perte d’élasticité peuvent pro ter de cette intervention et obtenir de beaux résultats, avec ou sans leurs vêtements.
La liposuccion tumescente peut corriger merveilleusement les bourrelets graisseux qui résisteraient aux diètes et à l’exercice. Par exemple, aucune diète ni exercice n’effaceront une culotte de cheval, ils diminueront plutôt la cuisse en entier , en lui gardant sa forme qui laissera bien en place la disgrâce inscrite dans l’hérédité de la cuisse. Bien plus, ceux qui font des diètes excessives pour venir à bout de ces bourrelets récalcitrants, peuvent en récolter de graves conséquences pour leur santé.
Citons à ce sujet, la journaliste Liliane Lacroix dans La Presse du 21 octobre 2001 : « Même si le nombre d’entre elles seront au régime toute leur vie, les femmes obsédées par le désir de perdre du poids, ou de maintenir celui qu’elles ont enfin atteint à coups de privation, d’efforts et de petites misères, ne vivront sans doute jamais, les terribles excès de l’anorexie nerveuse. Mais il est probable qu’elles auront passé des années à faire violence à un corps qui ne méritait pas ce traitement et qui ne manquera peut-être pas de regimber un jour. À entretenir un rêve contre-nature, elles sont nombreuses à passer tout simplement à côté de leur propre vie. »
Le jeune adulte mâle dispose de 15 % de graisse, alors que la jeune femme en aura facilement 30 %; cette proportion est moindre chez les athlètes. Chez la jeune femme, si le tissu graisseux diminue en bas de 22 %, les menstruations s’arrêtent, en bas de 17 %; elle devient stérile. De plus, les efforts surhumains pour venir à bout de ces bourrelets hors circuit », peuvent conduire à des désordres psychologiques, comme l’anorexie ou la boulimie.
Voici des exemples d’actrices dont le poids est sous la normale :
IMC signifie l’indice de masse corporelle (poids en kilos, divisé par la taille en mètres au carré), dont la normale se situe entre 20 et 25. Ainsi, 100 kilos pour 1,80 mètre (100 divisé par 3,24) donneront un IMC de 30. Les graisses, selon leur localisation dans le corps humain, vont répondre différemment aux restrictions caloriques. Certaines réserves graisseuses sont mobilisées plus vite que d’autres. Par exemple, une étude sur la diète et l’exercice chez la femme obèse a démontré que les graisses qui répondent le plus vite se situent à l’abdomen, ce qui est quand même une bonne nouvelle. Cette localisation s’explique en partie par la composition différente de la graisse, selon sa situation dans le corps humain. Ainsi la graisse abdominale contient plus d’acides gras saturés que la graisse de la culotte de cheval, par comparaison. Ainsi, des graisses différentes répondent différemment à une restriction ou à un excès caloriques.
Cela veut dire, et cette information est majeure, qu’à certains endroits du corps, la cellule graisseuse est programmée génétiquement pour « conserver sa graisse à tout prix ». Mais rassurez-vous, la liposuccion réglera ce problème une fois pour toutes, puisqu’elle supprime non pas seulement la graisse, mais aussi cette cellule graisseuse mal programmée, et qui colle aux « fesses » ou ailleurs. Or sans cellule graisseuse pour la recevoir , la graisse ne peut plus revenir.
Lorsqu’on envisage une liposuccion, la rencontre avec le médecin sera déterminante. Il est important que le patient exprime clairement quelles sont les parties de son anatomie qui lui déplaisent et pour quelle raison. Il est essentiel que les attentes soient bien expliquées, a n qu’il n’y ait pas de déception. Certains patients cependant ne seront jamais contents des résultats. Je pense qu’il s’agit parfois d’une approche d’acceptation de soi, en premier lieu. Lorsqu’une personne ne s’aime pas et qu’elle a un problème d’image, ayant peur de s’aimer , le travail de perception relève d’une autre spécialité, sans égard aux résultats. Ces gens trouveront à redire sur une petite marbrure de la peau, ou encore se placeront dans une position extravagante, qui fera apparaître une dénivellation ou une bosse invisible autrement. Ce genre d’insatisfaction ne compte que pour un faible pourcentage de la clientèle, heureusement. Pour la majorité des cas, il y aura à la base une grande motivation et des attentes réalistes.
Les différentes aspérités ou bosses » qu’on retrouve sur le corps ne sont pas à 100 % graisseuses : elles contiennent des muscles et des os qui ne changeront pas après la liposuccion. Cela doit être expliqué et compris, car un patient déçu en parlera à 21 personnes, alors qu’un patient satisfait ne se confiera qu’à 7 personnes. Et peut-être encore moins, lorsqu’il s’agit de liposuccion, car la plupart des gens préfèrent qu’on les croit naturellement minces, et non pas chirurgicalement retouchés, comme je l’entends souvent pour « Cher ».